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Comment la souffrance peut-elle être résolue ? À qui s’adresser et quelles approches ou thérapies sont recommandées ?

Dernière mise à jour : 7 juil.


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À qui peut-on s’adresser lorsqu’on souffre ? Faut-il consulter un chaman, un thérapeute ou un médium ? Ou est-il préférable de voir un psychiatre ou un médecin ? Cet article vous propose des informations susceptibles de vous aider à trouver des solutions à tous vos défis et problèmes.

Il n’y a probablement jamais eu autant d’offres d’aide qu’aujourd’hui. Coaching, thérapies

individuelles ou de groupe, groupes d’entraide… ou peut-être vaudrait-il mieux opter pour

une psychothérapie ? À qui s’adresser, quelle méthode est la bonne ?

La plupart des gens cherchent de l’aide lorsqu’ils ressentent des symptômes et en souffrent.

Ces symptômes peuvent se manifester à différents niveaux, par exemple des troubles

physiques ou psychologiques.

Le soutien ne devrait pas uniquement viser à traiter les symptômes — sauf s’il s’agit de

plaintes physiques graves ou de troubles psychologiques sérieux. Dans ce cas, il est

recommandé de consulter d’abord un médecin, un psychothérapeute ou un psychiatre.

En cas de troubles physiques, il peut être utile de s’adresser à une personne qui propose des traitements comme l’acupuncture, le shiatsu ou la médecine chinoise combinés à

l’ostéopathie. Les massages ayurvédiques, idéalement associés à une bonne alimentation,

peuvent faire des miracles sur le plan physique. Cela permet de remettre en circulation les

méridiens (canaux d’énergie), de soulager le corps, y compris les articulations et la colonne

vertébrale, et de les réaligner éventuellement. Ces méthodes sont utiles pour un large éventail de troubles physiques (demandez l’avis de votre médecin en cas de doute) et sont

particulièrement efficaces en prévention du stress et des maladies physiques.

Cependant, la cause sous-jacente des troubles psychologiques et physiques se situe dans la

majorité des cas au niveau de l’attachement et du développement.

Le choix de la méthode peut être déterminant, mais la relation avec la personne qui nous

accompagne est tout aussi importante. Est-ce que je me sens bien avec cette personne ? Ai-je l’impression qu’elle est aussi compétente professionnellement ?

Cette personne a-t-elle une formation approfondie et de l’expérience dans le travail sur

l’attachement et les relations (mot-clé : traumatismes de développement et d’attachement) et,

idéalement, une compréhension approfondie du système nerveux (méthodes informées par le

système nerveux) ?

Est-ce qu’on me colle simplement une étiquette ou est-ce que je sens qu’on m’écoute

réellement ? Ce thérapeute est-il capable de parler de ses propres ressentis ?

Le niveau relationnel entre le client/patient et le thérapeute est un aspect essentiel pour qu’un

réel changement puisse se produire.

Je déconseille fortement de choisir une méthode axée uniquement sur le changement de

comportement ou le soulagement des symptômes. Il est préférable d’opter pour une méthode

qui aborde les schémas d’attachement profonds.

Il est crucial de ressentir ce changement et d’y participer activement. Le but est de retrouver


sa propre capacité d’agir, sans dépendre du thérapeute. Au contraire, une relation de confiance

doit se développer, rendant la personne plus autonome — en d’autres termes, la méthode

devrait aider à devenir une personne indépendante et libre.

Ce changement doit être vécu corporellement, et il est important d’être activement impliqué

dans le processus, plutôt que de remettre entièrement la responsabilité au thérapeute, chaman,

médecin ou guérisseur.

Les méthodes fondées sur la théorie polyvagale sont à privilégier.

Des approches comme NARM (Modèle de Relation Neuroaffective), FLOATING (selon

Gopal Norbert Klein) ou SE (Somatic Experiencing) sont particulièrement recommandées.

Il s’agit d’approches où des experts spécifiquement formés appliquent leurs connaissances

approfondies du système nerveux et des dynamiques interpersonnelles.

Les méthodes comme Somatic Experiencing et TRE (Tension & Trauma Releasing Exercises)

sont particulièrement adaptées aux traumatismes par choc. Pour les traumatismes

d’attachement et de développement, je recommande vivement les méthodes FLOATING et

NARM.

L’essentiel est de se pencher sur les relations interpersonnelles et leur influence sur notre

développement.

Ce niveau relationnel est crucial et, selon moi, le point le plus important à aborder en premier.

De nombreux problèmes — angoisses, insécurité, doutes, dépression, difficultés financières et

tout type de souffrance physique ou psychologique — peuvent découler de dynamiques

relationnelles non résolues.

Cela peut sembler surprenant au premier abord, mais une fois qu’on comprend à quel point

ces liens sont profonds, il devient possible de résoudre les causes sous-jacentes — idéalement

avec un soutien, car il est souvent difficile d’identifier seul le problème exact. Il est donc utile

d’avoir quelqu’un à ses côtés.

Un autre point important : si une séance n’apporte pas les progrès escomptés, il faut

absolument en parler. La façon dont le thérapeute réagit à vos retours est décisive.

Demandez-vous si le thérapeute est capable de parler ouvertement de ses propres pensées et

ressentis ou s’il les retient et rejette tout. Observez s’il essaie de vous renvoyer la

responsabilité, s’il semble dépassé ou a du mal à le communiquer.


Ces éléments sont essentiels, car une relation de confiance et une connexion authentique

doivent exister entre vous et le thérapeute. Si cette confiance n’est pas là, ou ne peut être

remise en question, aucune méthode ne pourra réellement être efficace.

Selon l’état actuel de notre système (nerveux), des méthodes comme l’hypnose ou la PNL

(programmation neuro-linguistique) peuvent être utiles.

Ces approches peuvent avoir un effet très positif et permettre un accès direct à notre

inconscient et aux identifications et croyances qui en découlent, ainsi qu’aux émotions

refoulées. Cependant, elles permettent rarement de prendre conscience de la manière dont

notre inconscient projette des dangers dans l’« ici et maintenant » et n’enseignent pas

comment communiquer nos besoins et sentiments dans la relation.

Je vois aussi une limite aux approches purement symptomatiques. Par exemple, certaines peurs peuvent être atténuées ou même disparaître, mais si le niveau relationnel n’est pas pris en compte, les problèmes peuvent ressurgir à un niveau plus profond. Les rituels chamaniques et séances de guérison se concentrent davantage sur les aspects

spirituels et les enchevêtrements. Ils peuvent aider à purifier le corps énergétique, à entrer en contact avec sa mission de vie et son chemin spirituel.

Le travail chamanique est une merveilleuse manière de ressentir une unité et une connexion.

Mais il est essentiel de pouvoir également parler de ce qui est déclenché en nous lorsque cette connexion ne nous fait pas du bien.

Sinon, il peut arriver que l’on passe d’une cérémonie chamanique à une autre, que l’on s’y

sente libre et bien, mais qu’en revenant à la vie quotidienne, on se sente encore plus étranger et isolé qu’avant.

Si le niveau relationnel n’est pas abordé en parallèle au travail chamanique ou énergétique, il peut arriver que l’on voie plus clairement sa vision de vie et qu’une grande force naisse de la purification. Cependant, il y a un risque que cette vision devienne dogmatique et que l’on

devienne obsédé par l’accomplissement de sa « mission » — presque comme un missionnaire devant sauver le monde. Cela peut rendre nos efforts unilatéraux et rigides, au lieu d’une approche équilibrée et intégrée.

Consulter un médium peut être particulièrement précieux pour traverser un deuil. Un contact avec l’au-delà peut émouvoir profondément, libérer des blocages émotionnels et offrir du réconfort en montrant que la mort n’est pas une fin.

Cependant, cela n’agit que sur un certain niveau et ne permet généralement pas de résoudre tous les problèmes… surtout pas ceux liés à notre identification relationnelle négative.

L’incapacité à gérer les conflits de manière constructive est le résultat de traumatismes

d’attachement et de développement.

C’est, malheureusement, un problème collectif aujourd’hui, qui à mon sens nous touche tous.

Nous devrions donc privilégier en priorité une solution qui nous reconnecte au moment

présent et renforce notre capacité d’agir. Cela détend naturellement le système nerveux et

nous permet de ressentir la richesse de la vie, sans devoir faire quoi que ce soit.

Sauver le monde — ce serait important, non ?

Oui, bien sûr, il est urgent que nous sortions des luttes de pouvoir et que nous nous vivions

enfin comme des êtres coopératifs. Une société pacifique est absolument souhaitable. Mais

cela n’a aucun sens de lutter sans cesse contre la société actuelle — il est plus judicieux de

contribuer à l’émergence de nouvelles possibilités.

Et cela, nous pouvons le faire très simplement, en grandissant sur le plan relationnel. Les

personnes capables de vivre des relations profondes deviennent plus difficiles à manipuler.

Lorsqu’on expérimente des relations profondes, on se sent naturellement enraciné et comblé.

Le besoin d’avoir toujours plus, de pouvoir, de statut ou d’argent, devient alors absurde —

tout comme la nécessité de s’y opposer farouchement.

En fin de compte, il est important d’être honnête avec soi-même et de se demander :

Est-ce que voir ce thérapeute, ce chaman, ce guérisseur, etc., m’a vraiment aidé ?

Est-ce que cela m’a permis d’avancer ?

Est-ce que cela m’a rendu capable d’agir ?

Ai-je été véritablement reconnu(e) par cette personne ? Ma souffrance a-t-elle été réellement résolue en profondeur ?

Cette question doit absolument être posée. Et si la réponse n’est pas un oui clair, alors il faut

poursuivre la recherche. Aujourd’hui, il existe de nombreux conseils pour réguler le système nerveux, ce qui semble

très positif à première vue. C’est en effet encourageant que la conscience du fonctionnement de notre système nerveux progresse.

Mais le problème réside souvent dans le fait que ces approches cherchent à optimiser quelque chose ou à se débarrasser de sensations désagréables à l’aide de techniques. Cela ne mène pas à la résolution du véritable mal-être, et peut même l’aggraver.

Ce besoin constant de faire, d’améliorer ou de se « nettoyer » pour enfin être « comme il faut » est un schéma issu de l’enfance. L’enfant essayait alors de se stabiliser, ou au moins de faire semblant, en fuyant les sentiments désagréables.

Il vaut mieux se poser la question suivante :

Quelle est la véritable cause de mon déséquilibre ?

Qu’est-ce que je ne montre pas à mes proches, quels dangers suis-je en train de projeter,

et que suis-je peut-être en train de me cacher à moi-même ?

La première étape serait de pouvoir exprimer cela dans une relation sécurisante.

« J’ai peur que tu me quittes si je partage ma colère avec toi. »

« Je me sens souvent seul(e), coupé(e), triste — ou impuissant(e). »

Ce sont précisément ces espaces émotionnels qui veulent enfin être entendus et mis en

relation, afin que l’on n’associe plus expression émotionnelle et perte relationnelle.


Lorsque le système nerveux réalise que nos émotions et nos besoins sont légitimes

aujourd’hui, alors nous pouvons nous occuper d’autres choses dans le monde… sans courir

après le bonheur.


Résumé

Pour résoudre une souffrance (en cas de détresse grave, consultez toujours d’abord un

médecin ou un psychothérapeute), il est essentiel de ne pas se contenter de traiter les

symptômes, mais de chercher les causes profondes, qui résident presque toujours dans le

domaine relationnel.

Le choix de la méthode et la qualité de la relation avec le thérapeute sont déterminants. Il ne s’agit pas simplement de modifier des comportements ou d’atténuer des symptômes, mais d’examiner en profondeur ses schémas d’attachement et ses blocages émotionnels.

Les méthodes comme NARM (Neuroaffective Relationship Model) et FLOATING selon

Gopal Norbert Klein sont particulièrement efficaces car elles régulent le système nerveux et

permettent un vrai changement au niveau relationnel.

En cas de troubles physiques (toujours consulter un médecin d’abord), des combinaisons

d’acupuncture, de shiatsu et d’ostéopathie ou encore de l’Ayurveda peuvent être bénéfiques.

Pour les problématiques émotionnelles ou spirituelles, les approches chamaniques ou médiumniques peuvent apporter un soutien, mais doivent être complétées par un travail

simultané sur le plan relationnel pour un résultat durable.

Enfin, il est important de s’interroger honnêtement : est-ce que la méthode choisie m’a

réellement aidé(e) à retrouver ma capacité d’action et à résoudre le cœur de ma souffrance ?

Si ce n’est pas le cas, la recherche doit continuer.

Ce que je peux garantir, c’est qu’il existe une solution dans tous les cas. L’univers l’a prévu

ainsi.

Parfois, il faut juste un peu de temps pour se retrouver exactement au bon endroit !

Alors, il peut vous arriver la même chose qu’à ce client, après une séance de FLOATING :

« Je sens qu’il se passe beaucoup de choses en moi, comme si je sortais d’un rêve ou d’un

cauchemar. C’est comme si la vie commençait enfin et que la souffrance de fond avait été

surmontée. De grands mots, et pourtant c’est exactement ce que je ressens. »

(Client anonyme, témoignage publié avec son accord)


Pour plus d’informations ou un rendez-vous de consultation, veuillez me contacter via mon

site :

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